Arrêt de l’opération Wallonie Bienvenue en 2019 ?

A notre grand regret, le ministre René Collin et Wallonie Belgique Tourisme, ont décidé d’arrêter l’opération Wallonie Bienvenue.
Donc, plus d’opération Wallonie Bienvenue en 2019 !

Nous espérons convaincre le prochain ministre du tourisme de relancer cette belle opération en 2020.

N’hésitez pas à nous transmettre vos réactions par rapport à cette décision sur FaceBook, Twitter, ou mail: windbag@windbag.be

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[5600] Philippeville
Activité touristique
L'église Saint-Philippe

L'église Saint-Philippe reste l'un des seuls vestiges de l'époque des fortifications. C'est une église militaire trapue comme les églises de forteresses. Elle est basse. Jadis, la règle imposait aux places fortes de ne pas bâtir en hauteur. Il fallait se camoufler pour ne pas offrir de cible aux canons. Elle restera longtemps chapelle militaire. Jusqu'à la fin du XVIe siècle, la population qui n'occupait pas encore la place forte, assistait aux offices dans le sanctuaire du village d'Echerennes, dédié à Sainte-Catherine. Celle-ci était intégrale. Elle administrait tous les sacrements et payait l'entièreté des droits. C'est aussi une église royale "dont la cure est à la nomination du roi". Dans un registre du curé Bruniaux qui date de 1610, il est noté que l'église fut édifiée de son temps sauf le choeur et la tour qui ont été charpenté. Sous les archiducs d'Albert et Isabelle, elle devint paroissiale au moment où l'abbaye de Lobbes reçut en échange de la seigneurie d'Echerennes, l'avouerie de Jumet.

C'est un édifice gothique en moyen appareil de calcaire avec un soubassement biseauté formé de trois nefs et cinq travées. A l'entrée de l'édifice, deux gros piliers sur lesquels sont scellés deux pierres avec des inscriptions latines qui soutiennent la tour dont une longue inscription lapidaire nous rappelle sa construction en 1556.

La date de 1598, placée au-dessus du portail, indique la construction de la tour. L'architecte L. Lange a opéré en 1906, d'importants travaux telle que la construction d'une nouvelle sacristie. De ce fait, les aménagements intérieurs classiques de l'architecte Chermanne, datant de 1750 et 1761, ont été supprimés. Sur le pilier de droite, à l'entrée, une seconde inscription rappelle la restauration de 1906. Le bâtiment comportant un pseudo-transept, est fermé à l'est par un choeur. Celui-ci est composé d'une travée et d'une abside à trois pans.

En 1906, un remplage a été remis aux fenêtres en tiers-point sous larmier. A l'entrée, au-dessus, on distingue une voûte maçonnée à nervures croisées. Le maître autel est un don du notaire Eugène Gérard, Bourgmestre de 1911 à 1924. Dans la face avant de cet autel est encastré un bas-relief sur lequel on peut voir sept têtes qui soufflent le vent sur un rocher enflammé, au sommet et dont la base plonge dans l'eau. Deux écus sont placés de part et d'autre et représentent les armoiries de Lazarus de Schwendi, le premier gouverneur de Philippeville. Dans la nef de Gauche, l'autel est surmonté d'un retable où figure la Vierge présentant l'Enfant-Jésus. Cette peinture moderne d'après Giovanni Cimabué, fut offerte par le vicaire général Benoît Charlier, enfant de Philippeville. Dans la nef de droite, au-dessus de l'autel du Sacré-Coeur, est placé un tableau de J. Fallois de Maredsous montrant à gauche la dernière Cène et, à droite, le Christ en croix. Le biais d'arcade dans la division intérieure est en plein cintre et pose sur des piliers carrés. Il est biseauté avec des bases légèrement moulurées et des impostes en cavet. L'art triomphal est de même type. Les plafonds sont plats. Non apparentes à l'extérieur, il y a des traces d'une porte en plein cintre dans les bas-côtés nord et sud. Cela est dû au fait que des fenêtres et des portes ont été rebouchées de l'intérieur.

Signalée à l'extérieur par un clocher essenté et occupé par la base d'une tour, la première travée de la grande nef pose sur quatre gros piliers qui sont reliés par des arcs en tiers-point. Le rez-de-chaussée voûté d'ogives, porte le jubé. Le parement extérieur a été exécuté en 1598 ou au XVIIe siècle. Créées en 1888 et en 1906, les baies latérales de la façade sont à l'emplacement d'anciennes ouvertures. Les corniches droites sont profilées. Deux lucarnes sortent des toitures d'ardoises. Le tabernacle placé dans le mur gauche du choeur est en cuivre. Le dessin au centre représente, à gauche, l'agneau mystique et à droite, le pélican nourrissant ses petits. Tous les vitraux sont l'oeuvre de Camille Ganton, peintre verrier à Gand. Ils portent une marque personnelle: "Camille Ganton-Defoin et un petit ours". Sur les cinq vitraux du choeur, on distingue des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, des apôtres Mathieu, Marc, Luc et Jean. Le vitrail du transept gauche symbolise la naissance de Jésus, la Sainte Famille au travail et la mort de Saint-Joseph. Tandis que le vitrail du transept droit retrace les derniers moments du Christ sur Terre. Les vitraux du fond des petites nefs représentent Saint-Michel, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Pierre et Saint-Paul.

Le nouveau chemin de croix a été érigé le 26 mars 1863 par le curé doyen Georges Briquet qui occupa la cure de 1835 à 1877. Au mur gauche de la nef centrale est accroché un grand tableau qui représente l'apparition de la Vierge à Bernardin de Sienne, attribué à Gaspard de Crayer et restauré en 1858 par Henry le Roy. On ne connaît pas de détail sur les deux tableaux du fond dont l'un représente le mariage mystique de Catherine de Sienne et l'autre, une scène de la nativité. De part et d'autre de l'église, 34 pierres tombales sont scellées, soit dans le mur, soit dans le pavement. Certaines ont été burinées lors de la période républicaine afin d'éliminer les vestiges de la royaité. Une de ces pierres tombales scellée dans le mur de la nef droite, près de l'autel du Sacré-Coeur, rappelle le décès de Antoine Martin Colbert, blessé à la bataille de Walcourt et décédé à l'hôpital militaire de Philippeville, le 2 septembre 1689. Il était le fils de J.-B Colbert, ministre de Louis XIV.

L'église Saint-Philippe est comprise dans la visite des souterrains s'il n'y a pas d'événements particuliers. La visite des souterrains se déroule du lundi au vendredi, le samedi et les jours fériés de mars à novembre, le dimanche en juillet et en août à 13 h 30 ou 15 h. Sauf en cas de réservation, les personnes peuvent convenir du jour et de l'heure qui leur sont préférables.

Adresse :
20 Place d'Armes
5600 Philippeville

Contact :
Téléphone : +32 (0) 71/66 23 00
GSM : +32 (0) 470/84 42 74
E-mail : Mail
Site web :
http://www.tourismephilippeville.be
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